Semaine blanche en Angleterre

En 5ème mon collège à Briare « Collège Albert Camus » a organisé un voyage en Angleterre lors de la semaine blanche (une semaine réservée aux voyages scolaires). Déjà pour pouvoir s’inscrire c’était pas facile. Tout le monde avait les papiers déjà signés et moi pas encore alors qu’il n’y avait pas beaucoup de places. Alors j’ai appelé ma mère et j’ai usé de ruses pour pouvoir la faire venir. Ouf, j’ai eu trop de chance, j’étais l’avant-dernière à m’inscrire. Non mais c’est incroyable que tout le monde se précipite comme ça pour s’inscrire alors que le voyage n’est que dans deux mois ! Mais bon je suis prise, c’est ce qui compte non ?

Allez, c’est parti, les deux mois sont passés et c’est le jour J. Et ma mère encore qui tente de me remplir le sac de paquets de gâteaux (elle croit que je vais mourir de faim). Ouf ! Une minute de plus et je ratais le bus. Alors déjà que j’étais mal réveillée mais là c’était la honte, tout le monde me fixait. Qu’est-ce qu’ils ont, ils m’ont jamais vue ou quoi ? Bon bref, je me suis assise à côté de ma meilleure amie, Cécile. Et c’est parti ! A nous l’Angleterre !

Arrivés là-haut on nous a confiés aux familles. On était super contentes. La famille semblait sympa. Sauf que le premier jour j’ai trouvé le moyen de casser le miroir qu’il y avait dans la chambre d’amis. Pour se faire remarquer j’avais pas trouvé mieux. Alors la honte, en plus moi et Cécile on savait pas trop parler Anglais. Donc pour leur expliquer qu’on l’avait pas fait exprès, c’était pas facile. Le second jour, pas mieux en rentrant des visites faites durant la journée. Je voulais prendre ma douche et j’ai trouvé le moyen de rester coincée dans la salle de bain. Cécile a du appeler la dame de la famille qui a ouvert la porte en un clin d’œil. Elle m’a regardée bizarrement et j’étais trop gênée. En plus le lendemain Cécile remet ça.

Le reste du séjour s’est pas trop mal passé. Ah oui, j’oubliais. Diego, un ami de ma classe, a trouvé le moyen de se perdre lorsque l’on se promenait dans Londres. Alors panique générale chez les professeurs qui devenaient aussi rouges que des tomates. Finalement, ils l’ont retrouvé tout pâle et au bord des larmes. Ca lui a valu des moqueries durant toute la fin du voyage.

Le séjour touchait à sa fin et les familles nous laissaient un peu plus de liberté et on pouvait rentrer seul jusque chez eux. Mais le bus avait déjà pris du retard et en plus les maisons se ressemblaient presque toutes. Alors le temps que l’on retrouve la bonne rue, le « Bonhomme » de la maison s’était déplacé et nous cherchait et quand il nous a aperçues son regard nous a glacé le sang. Comme s’il nous accusait d’avoir traîné quelque part ou je ne sais quoi alors que ce n’était pas vrai. Bon bref, de retour à la maison, on n’était pas très contentes à cause de ce que l’on pouvait imaginer sur nous. En plus on pouvait pas leur expliquer. On va dire que notre vocabulaire n’était pas très développé en Anglais. Les seuls mots qui pouvaient nous manquer n’étaient pas très polis.

Le temps de leur dire au revoir que l’on partait déjà. Encore quelques imprévus mais maintenant on va dire que c’est la routine. Bon, bah, stop parce que sinon avec la chance qu’on a le tunnel s’écroulera sur nous. Je garde quand même un bon souvenir de ce voyage malgré tout ce qui a pu arriver.

Maryline Fernandes —
Lycée en Forêt