« Yes we can »

D’ordinaire, les vacances de Toussaint ne représentent pour moi qu’Halloween, un prétexte pour organiser une petite fête avec des amis, mais cette année, les vacances de Toussaint ont pris un tout autre sens. Le Mardi 4 Novembre, les citoyens américains allaient faire un choix qui déterminerait le monde entier soit en le laissant dans le désarroi complet, soit en lui donnant un souffle nouveau, en le faisant entrer dans l’ère du changement. Bien évidemment, en tant que victime de « l’Obamania », je ne pouvais qu’attendre avec impatience ce fameux 4 novembre.

Le mardi arriva, apportant toutes les tensions, tous les espoirs. Je décidai de rester éveillée pour être une des premières au courant. Le soleil se coucha, la nuit passa, plus malgré ma volonté, je ne tins plus : j’allai me coucher avant les résultats, trop fatiguée.
Le lendemain, tôt le matin, mon téléphone sonne. Première réaction : Laissez-moi dormir ! Puis, dans un élan de courage, je regarde mon téléphone : Un nouveau message de Jb à 7h34. J’ouvre le message : « Yes we can »

Oui, mon petit ami était resté éveillé pour assister à ce moment historique. « Yes we can ». Ces mots résonnent dans ma tête et je sens mon cœur se remplir de légèreté et de joie. J’essaie d’imaginer la réaction de mes proches, celle des citoyens américains, de la communauté afro-américaine, de toutes les minorités dans le monde… Yes we can. Nous venons d’assister au renouveau de l’Amérique devenue décadente, et le cœur plein d’espoir, nous attendons un avenir meilleur. « Yes we did ».

Audrey from the Lycée en Forêt