Such a surprise !

Mercredi 5 Novembre, tard le matin, en France ; les yeux encore mi-clos, je sors de ma chambre, et j’entends la voix de mon père du salon "c’est OBAMA !!". Le sourire aux lèvres, je me réveille doucement. "Alors comme ça, ça y est : Il est président des Etats Unis. Pré-si-dent." me dis-je. Rien que ce mot, en imaginant son visage, et ceux des millions d’Américains aussi ravis que moi, me fait frémir. Qui l’eut cru, les sondages avaient beau le prévoir, l’annoncer, les gens avaient beau dire "c’est sur, Obama passera" ; j’attendais le jour fatidique pour en être sure. Dire que ce pays, au passé si lourd concernant la ségrégation, le racisme, les violences faites à la communauté noire venait d’élire Barack Obama, un Afro-Américain de 47 ans, né d’une mère Américaine et d’un père Kenyan.

Un "noir" Président. Aux Etats-Unis. "Such a surprise !" Ce jour-là, partout dans le monde, on allumait la télé, et l’on pouvait voir les résultats, les réactions, les discours de cette élection historique. . . Je regardais tout ça, moi aussi, et me disais "enfin". Enfin, il va pouvoir changer les choses ; s’il tient ces promesses, une Amérique meilleure risque de voir le jour. Moins de Guerres, plus d’égalité ; entre les riches et les pauvres, les noirs/Latinos/immigrés et les blancs, des efforts pour le développement durable, un système de santé meilleur, un redressement de l’économie Américaine (et au passage mondiale, vu l’influence des Etats Unis sur le monde), un président en faveur de l’avortement, ou d’autres causes me tenant à cœur, comment pourrai-je ne pas me réjouir de son arrivée à la tête des USA ?

En effet, une vague négative s’était développée dans le monde, à l’égard de ce pays. . . Mais, il semblerait que cette vague s’affaiblisse depuis le 4 Novembre 2008. L’Espoir renaît. L’élection de Barack Obama semble mettre un point final aux atrocités qui se sont produits aux Etats Unis ; on ne peut que s’en réjouir, à regarder les luttes de centaines d’Américains dans l’Histoire de ce pays, pour enfin enterrer la hache de guerre, sur le plan des inégalités raciales surtout. Selon lui, "ce n’est qu’un début", il n’empêche que c’en est un bon, de début. Affaire à suivre, avec beaucoup d’attention et d’intérêt, pour ma part.

Laurane - Lycée en Forêt - Montargis